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Interview de Mme CoumbaThiam, UJAK/ KOYLIWIRNDÉ UJAK:

ame la quantité de semence dont il a besoin. Il peut aller de 2 à 4 kilo. A la récolte, le membre rembourse la quantité qu’elle avait prise plus une contribution. Les réseaux ont été créés pour raffermir les relations entre les différents membres. S’il n y’a pas de

communication dans un groupe, cela peut l’affaiblir. Il faut véritablement échanger, sinon le regroupement ou l’association ne fonctionnera pas comme nous le souhaitons. C’est la raison pour laquelle, la mise en place du réseau est importante. Au début c’était juste les Cds. Ensuite, nous avons installé un réseau communal, puis fédéral. L’initiative était de se retrouver et de travailler la main dans la main. Le réseau communal est constitué des réseaux villageois. Dans ses activités, le réseau finance une partie de sa collecte aux cds afin que ces dernières puissent travailler. Chaque mois la cds rembourse le montant octroyé plus une contribution de 1.000 F cfa. Depuis que le réseau fédéral a été mis en place, les membres les plus sceptiques commencent à prendre conscience de notre outil. Pour être membre du réseau fédéral, l’adhésion est fixée à 10 000 F cfa. Aujourd’hui le réseau fédéral est fonctionnel et certains membres occupent une place dans le RENCAS. De notre côté, nous sollicitons du Rencas des formations sur la transformation des produits, sur le renforcement de capacité des acteurs ou membres. Le réseau national pourrait aussi jouer le rôle de facilitateur entre les différents réseaux fédéraux en termes d’échange de produits.

Ce reportage a été réalisé grâce au financement d’Action de Carême Suisse à travers le projet FOCOMO (Formation Communication Monitoring)

Photo : légende

Photo : Coumba Thiam (en médaillon), présidente de la calebasse Ndioker And Dal à Ndiawar, Podor

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